Bonjour,
– Pour une alimentation en circuits courts :
Une observation personnelle : aucune agriculture-permaculture réelle (sans intrants issus des industries) ne peut être complètement assurée contre d'éventuels échecs de production des cultures. Aussi, la solution la meilleure reste de multiplier les petits lieux de production agricole partout en ville ; qui viendraient s'ajouter aux plus grandes surfaces d'exploitations agricoles déjà présentes hors des territoires urbains et qu'il faut dès lors conserver et préserver. Ces lieux d'agriculture "intra-urbains" seraient cultivés par des sortes de paysans municipaux (possiblement rémunérés comme fonctionnaires) et leur production serait collectivisée avant d'être mise en vente. (Voir : régie municipale de Mouans-Sartoux, ex. du Baou de Saint Jeannet...). D'autres part, espaces de vente et de transformation pourraient également être cumulés sur place.
Où : des espaces réservés dans des jardins publics, sur des ronds-points, des places aménagées, d'anciennes friches abandonnées, terrains vagues n'attendant que d'être valorisés... etc.
Où 2 : pour les privés : multiplication de ce type de lieux dans les parcs EHPAD, Hôpitaux, écoles, propriétés d'entreprises,... afin de contribuer en partie aux repas de leurs cantines.
– Pour une gestion des déchets en circuit court :
Une nécessité prioritaire : sensibiliser le public des villes à l'importance de réintégrer des animaux dans l'espace urbain afin de réduire intelligemment un certain type de nos déchets. En effet, tout déchet alimentaire pour nous peut être source d'alimentation pour certains animaux types volailles, lapins, cochons éventuellement. Ces animaux parqués de façon respectueuse dans nos villes pourraient être la source d'un meilleur vivre ensemble.
Par ailleurs, âne et chevaux réintégrés pourraient être utiles à tracter la production des cultures de quartier à quartier. Enfin, l'animal n'est pas comme on l'a longtemps avancé un seul vecteur d'odeurs, de maladies et de pollution visuelle, il est pour beaucoup encore source d'émerveillement, également parce qu'il tient une place fondamentale dans la vie humaine, végétale et évidemment animale - place qui doit lui être restituée par une meilleure considération de celle-ci.
Une autre possibilité - sans doute réalisable à plus court terme - est la mise en place généralisée de composteurs publics en matériau durable (type bois naturellement imputrescible ou matériaux dits "durs"). Un moyen d'intégrer cette habitude aux vies des citadins serait la possibilité de voir leurs charges diminuer en réduisant le poids de leurs poubelles tout venant. Dans pareil cas, les municipalités auraient donc à traiter en premier lieu auprès les résidences et copropriétés privées.
– Pour des contenants alimentaires non jetables :
Une possibilité est le contenant bois plus ou moins imperméable, selon besoins. Ses nombreux avantages sont sa solidité, sa légèreté, sa durabilité, son inaptitude à conduire la chaleur en étant chauffé au micro-onde (seule la nourriture est réchauffée). Les avantages du contenant bois type cagette sont le coût moindre et la facilité de sa production et conception (par pliage), plus rapide. L'avantage du contenant bois plein type assiette/bol est bien entendu son imperméabilité.
En crèche et maternelle par exemple, l'éducation au bee-wrap puis la consommation de produits secs lors des pauses déjeuner des 10h ou 16h peuvent être une solution à la sur-consommation de produits jetables. Puisqu'on ne peut imposer un changement si l'on veut qu'il dure dans le temps, on doit au moins se donner les moyens de montrer à l'enfant, qui à son tour montrera naturellement à l'adulte.
Merci.